L’épilation au laser a le vent en poupe ces derniers temps. Il s’agit d’une méthode qui permet une épilation progressivement définitive. L’épilation définitive au laser n’est pas un simple soin esthétique. En France, elle est considérée comme un acte médical. Passer à l’épilation au laser est-elle une bonne ou mauvaise idée ? Quelques éléments de réponse ci-dessous.
Comment fonctionne l’épilation définitive au laser ?
L’épilation au laser est une technique qui permet d’éliminer définitivement la pilosité. C’est un acte de médecine qui doit se dérouler dans un centre ou un institut esthétique. L’épilation au laser doit être effectuée par un médecin esthétique. Et il est aujourd’hui facile de trouver un centre qui pratique l’épilation définitive au laser à Bordeaux, Marseille, Nice, Paris, ou quelle que soit la grande ville à côté de laquelle vous vivez.
Le principe de l’épilation au laser est simple. Le praticien projette le laser sur la zone à traiter. Il s’agit en fait d’un faisceau lumineux. Grâce aux mélamines qu’ils contiennent, les poils vont capter cette lumière et la transformer en énergie, qui va être transmise au niveau des bulbes des poils. Cette énergie va détruire les structures des bulbes, qui sont responsables de la repousse des poils, ce qui rend la pousse quasi impossible.
L’épilation au laser utilise la technique de photothermolyse sélective. Ce qui signifie qu’elle ne cible que les bulbes des poils. Il n’y a pas de risque que le laser touche les autres tissus, comme la peau et les vaisseaux. De plus, l’épilation définitive au laser n’est pas un acte médical douloureux.
À qui s’adresse l’épilation définitive au laser ?
L’épilation au laser s’adresse généralement à toute personne désireuse de se débarrasser définitivement de ses poils indésirables. Cette technique s’avère particulièrement efficace pour faire face à :
- une pilosité récalcitrante,
- des poils incarnés,
- des folliculites.
Bref, l’épilation laser est une solution pour vous si vous avez une pilosité développée sur le visage ou sur le corps qui vous gêne. Cette méthode est d’autant plus efficace si vous avez une peau claire et des poils foncés.
Quelles zones peuvent être épilées au laser ?
Chez les femmes, l’épilation laser peut s’effectuer sur toutes les zones du corps. Mais les zones les plus fréquentes sont la lèvre supérieure, les aisselles, le maillot, les jambes et les avant-bras. Toutefois, certaines zones comme le haut des bras, les hanches, l’abdomen sont à éviter. Et c’est aussi le cas des joues et du cou. Ceci vient du fait que la pilosité sur ces parties du corps est souvent des duvets (poils fins et très clairs).
Chez les hommes, toutes les zones où la pilosité est développée peuvent être épilées au laser :
- la lèvre supérieure
- l’ovale du visage
- la barbe et la moustache
- le menton
- le cou
- le torse
- le dos
- les aisselles
- la poitrine et les seins
- l’abdomen
- le maillot
- les cuisses
- les jambes
Précision importante : que ce soit pour les hommes ou pour les femmes, l’épilation au laser n’est pas destinée aux poils du nez et des oreilles.
Comment se prépare et se déroule une séance d’épilation au laser ?
En principe, une première consultation chez le médecin esthétique est obligatoire pour une épilation au laser. Lors de cette consultation, le médecin évalue si votre peau, votre type de poil et vos conditions physiques sont compatibles à l’épilation au laser.
Si vous êtes autorisée à faire une épilation au laser, quelques préparations sont nécessaires :
- les 2 semaines qui précèdent votre séance, vous devez laisser vos poils pousser,
- 2 jours avant ou la veille de l’épilation vous devez raser la zone à épiler. Ceci augmentera l’action du laser. Aussi, les racines seront facilement accessibles.
La séance d’épilation au laser est indolore. Toutefois, certains praticiens recommandent l’application d’une crème anesthésiante 45 minutes sur les zones sensibles avant l’épilation. Lors de la séance d’épilation à laser, le patient et le médecin doivent se protéger les yeux avec des lunettes spéciales.
Le praticien utilise un petit appareil avec un embout qui ressemble vaguement à un stylo. Il fait passer ce petit appareil sur la zone à traiter. Ceci ne vous fait pas mal, mais vous pouvez ressentir des picotements et une sensation d’étirement. Vous pouvez aussi sentir une odeur de brûlé.
L’épilation au laser est-elle définitive ?
Oui, l’épilation au laser est définitive si on se réfère aux poils en phase de pousse présents sur la zone à traiter. Le laser devrait détruire tous leurs bulbes pilaires. Ces poils ne vont plus pousser. Mais il y a les bulbes au repos qui ne sont pas encore pigmentés et ne sont donc pas atteints par le laser. Ces bulbes au repos vont donner naissance à de nouveaux poils après quelques semaines.
Une séance ne permet donc pas d’avoir un résultat définitif. Le traitement nécessite quelques séances. Le nombre de séances et l’intervalle entre les séances doivent tenir compte de votre cycle pilaire. En général, il faut prévoir 4 à 8 séances, en fonction de la partie à traiter. L’intervalle entre les séances est de 4 à 5 semaines pour le visage et de 8 à 12 semaines pour le corps.
Note importante : entre les séances, vous pouvez raser les nouveaux poils qui repoussent ou utiliser une crème dépilatoire pour vous en débarrasser. Mais en aucun cas, vous ne devez arracher les poils.
Quels sont les avantages et les inconvénients de l’épilation au laser ?
Le premier avantage de l’épilation à laser réside dans le fait qu’il s’agit d’un acte médical. Vous êtes donc entre les mains d’un professionnel de la santé. De plus, une consultation initiale a été faite pour évaluer si vous pouvez supporter ou non ce genre d’épilation. Ce qui réduit le risque d’intolérance. En plus de cela, l’épilation au laser permet d’avoir une peau sans poils de façon permanente. Votre peau sera douce après la séance et longtemps après.
Quant aux inconvénients, l’épilation au laser n’est vraiment définitive qu’après quelques séances régulières. Le coût élevé par rapport aux autres méthodes se présente aussi comme le point faible de cette technique.
