Quel professionnel est en mesure de faire du détatouage ?

Lorsqu’on se décide de se faire tatouer, on pense souvent que c’est pour toujours. Avec le temps, de nombreuses personnes changent d’avis et décident de les faire disparaître par tous les moyens. C’est là où il faut faire attention, car ce genre d’opération requiert des techniques spécifiques. Il arrive aussi que l’aspect des tatouages évolue avec la morphologie. Du coup, le dessin se plisse lorsqu’on maigrit ou s’étire lorsqu’on s’enrobe. Gros plan sur les experts du détatouage et sur les méthodes approuvées visant à les effacer pour de bon.

À qui s’adresser pour effectuer un détatouage sans laser ?

Pour un détatouage, il est préférable de se fier à un professionnel : un tatoueur, un esthéticien. Mieux encore, l’expertise de titulaires d’un diplôme en médecine est requise dans le cadre de l’utilisation de l’électrodermographe. Pour en savoir davantage à ce propos, référez-vous à l’arrêté en date du 6 janvier 1962 qui énumère la liste des actes à caractère médical qui ne peuvent être réalisés que par des médecins.

Pour plus de sûreté, mieux vaut faire confiance à un expert du détatouage à Nancy qui propose une technique innovante et sans laser pour faire disparaître votre tatouage très facilement et sans douleur.

Grâce aux innovations, les professionnels éliminent efficacement les pigments qui constituent le tatouage. Cette technique peu invasive se révèle indolore et rapide. Elle consiste à fixer et à extraire les pigments implantés dans l’épiderme. Ces derniers sont ainsi retirés de la surface de la peau et ne passent pas par le système lymphatique.

De même, le détatouage chimique permet d’éliminer le maquillage permanent en un seul traitement. Cela s’explique par le fait que la taille des pigments de maquillage permanent diffère de celle des pigments de tatouage. Quoi qu’il en soit, l’expert vous conseillera sur les soins à adopter pour prendre soin correctement de la zone traitée.

En effet, une croûte se forme sur la zone où se trouvait le tatouage. Mine de rien, elle joue un rôle essentiel puisqu’elle emporte avec elle une grande partie des pigments. La technique se révèle efficace, mais il faut se montrer patient. Les seuls inconvénients à craindre sont une insensibilisation de la zone traitée. De légères démangeaisons peuvent aussi survenir, mais rien de grave.

Le détatouage par gommage abrasif

Cette technique de détatouage nécessite une bonne dose de courage puisqu’elle se révèle très douloureuse. Dans certains cas, des cicatrices se forment sur la zone traitée. La méthode consiste donc à mélanger du gel aloe vera et de la poudre de ponçage. Vous obtenez une pâte sablonneuse et compacte qui s’applique sur la peau. Prenez ensuite une pierre ponce et frottez. Attention, il ne faut pas frotter plus d’une minute d’affilée au risque de se retrouver avec une cicatrice disgracieuse. En général, il faut renouveler l’opération trois fois par jour durant un mois pour optimiser les résultats.

Le détatouage au laser

Techniquement parlant, le détatouage au laser vise à traiter la couche supérieure de la peau, soit le derme. Outre les tatouages, cette technique est utilisée pour éliminer les cicatrices d’acnés, les tâches rémanentes voire les rides profondes. Elle compte d’ailleurs de nombreux adeptes aux États-Unis. Rappelons que les interventions doivent être réalisées dans un cadre médicalisé.

Le laser Q-Switched nanoseconde

Cette technologie rencontre un franc succès depuis une vingtaine d’années. L’élimination du tatouage se fait par le biais d’un laser qui fragmente les pigments de couleur dans le derme. Les cellules macrophages prennent ensuite le relais pour éliminer les débris qui en résultent. Pour permettre à l’organisme de se renouveler, un laps de temps de deux mois est prévu entre deux séances.

Le laser Q-switched picoseconde

Ce type de laser apporte un vent de renouveau en matière de détatouage. Les fragmentations sont plus fines et le métabolisme élimine plus rapidement les débris. Autrement dit, une quinzaine de jours suffisent pour constater un éclaircissement. Cette technologie traite même les couleurs difficiles à traiter comme le bleu turquoise et le vert. En revanche, la longueur d’onde n’est pas parfaitement absorbée par les pigments rouges.

Comment reconnaître les tatouages résistants ?

À la base, le laser vient au bout des tatouages après 3 à 10 séances. Donc, si rien ne part après ce délai plus ou moins long, le médecin conclut qu’il s’agit d’un tatouage résistant. Il faut savoir que la ténacité du tatouage ne dépend pas de son envergure. Par exemple, un tatouage qui s’étend sur tout le dos peut s’enlever en une séance alors que de petites initiales nécessitent une dizaine de séances.

Il existe ainsi différents types de pigments noirs. Certains partent très facilement tandis que d’autres non. De même, les tatouages à base de laques sont difficiles à éliminer. Dans le genre tenace, vous trouverez aussi les dessins polychromes, les maquillages permanents trop épais, les tatouages profonds.

À l’instar du rouge, les couleurs telles que le jaune ou le fluo demeurent, même après plusieurs interventions. En outre, les tatouages en relief ne s’estompent pas complètement. Par contre, les tatouages qui datent de plus d’une dizaine d’années partent très vite. Ce qui n’est pas une surprise puisque les pigments deviennent affadis avec le temps.

Détatouage au laser : quels sont les risques ?

Dans certains cas, les séances de détatouage au laser peuvent engendrer des cicatrices. Il faudra également craindre les troubles de la pigmentation. Le praticien déconseille les interventions sur peaux bronzées ou noires.

Autrement, il effectuera les réglages nécessaires en termes d’intensité. Attention, évitez de percer les cloques qui peuvent se former à la suite d’un détatouage au laser. Sinon, un œdème peut se former au niveau de la zone traitée. Mais ne vous inquiétez pas, ce genre de désagrément disparaît au bout de quelques jours. Les cas de brûlure sont également rares.

À noter qu’une personne qui vient de subir un détatouage a rarement envie de se tatouer de nouveau. Néanmoins, il n’y a aucune contre-indication à ce propos. Toutefois, si le tatouage ne s’estompe pas complètement, la personne peut décider de recouvrir la zone traitée avec un nouveau tatouage.