L’épilation électrique permet d’obtenir une élimination durable des poils disgracieux grâce à la destruction du bulbe pileux par électrolyse. Mais quand est-il vraiment opportun d’y avoir recours pour un résultat optimal ? Entre les impératifs du cycle pilaire et les aléas de votre emploi du temps, le choix du bon timing peut s’avérer complexe. Suivez donc le guide pour tout savoir du moment propice pour planifier vos séances.
Agissez pendant la phase de croissance active
Pour garantir l’efficacité maximale de l’Epilation électrique, chaque séance doit viser les poils en pleine phase de croissance active. C’est à ce stade de développement que le bulbe est le plus gros et le mieux irrigué en profondeur. Une repousse de 2 à 3 mm, environ 2 à 3 semaines après le rasage, indique le moment optimal. Le poil est alors suffisamment sorti pour être saisi, mais son bulbe demeure encore superficialisé avant une descendante plus profonde.
Ciblez la saison propice à votre zone
Selon la zone traitée, certaines périodes de l’année se prêtent mieux aux séances d’épilation électrolytique. Ainsi, le printemps et l’été sont plus indiqués pour s’occuper du maillot, des aisselles et des jambes que vous dénuderez bientôt. À l’inverse, l’automne et l’hiver seront plus confortables pour les zones du visage, du torse ou du dos. Vous limiterez les risques de réaction cutanée une fois que vous vous habillez et profitez d’une repousse ralentie.
Prévoyez un délai après une exposition solaire
Il est déconseillé de réaliser une séance d’épilation électrolytique dans les 4 semaines qui suivent une exposition au soleil, encore moins aux UV naturels ou artificiels. En effet, le bronzage provoque des lésions de l’ADN des cellules cutanées qui, couplées à la micro-inflammation générée par l’électrolyse, augmenteraient les risques de réaction indésirable. Pour permettre à votre peau de récupérer pleinement avant d’entreprendre ce traitement, respectez donc ce délai pratique d’un mois après votre retour de vacances.
Profitez des périodes de « repos pileux »
Certains praticiens vous conseilleront de concentrer vos séances pendant les phases de « repos pileux » qui surviennent ponctuellement à la faveur de changements hormonaux. Ces périodes de ralentissement du cycle capillaire peuvent durer de 5 à 8 semaines, puisqu’elles répondent à un rythme circannuel.
Elles représentent une opportunité pour fragiliser le poil par des actes répétés, ce qui le rend plus sensible aux électrolyses postérieures. Vous accélèrerez ainsi sensiblement votre parcours vers l’épilation définitive.
Planifiez en dehors de vos menstruations
Il est préférable de planifier vos séances d’épilation électrique en dehors de la fenêtre de 7 jours qui encadre vos règles. Durant cette période, la sensibilité épidermique accrue peut majorer la sensation douloureuse. De plus, le risque de saignement et d’hématome au point de pénétration de l’aiguille s’en trouve légèrement augmenté. Pour éviter cet inconfort, espacez donc vos rendez-vous de 15 jours minimum avant et après le début de vos menstruations.
Limitez vos séances avant ou pendant la grossesse
Préférez réaliser votre programme d’épilation électrique en amont si vous envisagez une grossesse. En effet, bien qu’elle ne présente pas de risque majeur durant la gestation, cette technique induit tout de même de légers chocs électriques et la formation de radicaux libres nuisibles.
Il est donc mieux d’en limiter l’usage par précaution lorsque vous êtes enceinte. Après la naissance, attendez 3 à 6 mois que les bouleversements hormonaux liés à l’accouchement et l’allaitement se stabilisent. Vos cycles pilaires auront alors repris un rythme normal propice à l’épilation.
