La mode des régimes pour mincir

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Les régimes ne sont pas tous amaigrissants, ils peuvent être préconisés en cas de maladie. Les régimes sans sucre sont prescrits aux diabétiques, sans sel à ceux qui font de l’hypertension ou encore sans gluten, en cas d’allergie. Êtes-vous malade ? Non, pas encore, mais si vous mangez n’importe quoi, ça peut venir. 

Tous ces régimes bien que partiellement restrictifs sont nécessaires à la santé. Mais si vous n’êtes pas malade il n’y a aucune raison pour faire un régime, surtout amaigrissant. 

Les régimes amaigrissants n’amènent que du stress. Votre corps se trouve privé, du jour au lendemain, d’aliments dont il a besoin pour vivre et fonctionner normalement. On vous fait supprimer le gras, les féculents, le sucre (ça, c’est plutôt bien), on vous impose de manger des « light » (beurk !). Votre corps ne comprend pas et rien ne nécessite de telles privations. Vous ne mangez pas de façon équilibrée et alors, votre santé est en jeu.

Pourquoi avez-vous accumulé des kilos

Je vais revenir un peu dans le passé pour vous faire comprendre le processus et vous vous rendrez compte que ce n’est pas un régime qui va résoudre ce problème.

Chez les bourgeois

Au XIXème siècle et avant, les gens ne se préoccupaient pas de leur poids, les femmes étaient bien en chair et les hommes bedonnants. Je parle de la bourgeoisie, car pour le peuple, il n’avait pas les moyens de grossir. Aujourd’hui c’est l’ensemble des classes sociales qui sont confrontées à ce problème et la tendance, c’est même inversée, car c’est chez les ouvriers et employés que le pourcentage de personnes obèses est le plus important.

Les petits déjeuners étaient composés de steak, jambon, œufs, saucisse, pâtisseries, galettes, crêpes, fruits, etc., c’est ce que j’appelle un petit déjeuner pantagruélique.

Les hommes de la bourgeoisie étaient reconnus par les vêtements qu’ils portaient, mais aussi, par la bedaine qu’ils pointaient fièrement en avant. Ils étaient même plus gros que les hommes d’aujourd’hui.

Ce n’est que vers la fin de la fin du XIXème siècle que les médecins se sont inquiétés des effets néfastes de tels repas sur la santé. C’est à ce moment-là que l’on a commencé à trouver des produits diététiques.

La population active

« Population active » c’est le nom que l’on a donné aux ouvriers et employés qui travaillent de façon active.

Mais si cette catégorie de la population était réellement active au XIXème siècle, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Ils mangeaient plus gras et plus copieusement que nous lorsqu’ils se mettaient à table pour le petit déjeuner, mais ils devaient bien souvent tenir 12 heures avant de pouvoir avaler autre chose.

Les ouvriers avaient une activité physique 10 fois plus importante qu’aujourd’hui. Rien n’était automatisé, pas plus que les tâches ménagères et il fallait se déplacer à pied.

Aujourd’hui comment vit-on ?

La nourriture

Le choix d’aliments aujourd’hui est bien plus important qu’à cette époque. Aujourd’hui on peut se procurer tout ce qui se mange sur les différents continents très facilement.

Mais cette nourriture n’est plus à la hauteur de nos besoins. Les aliments frais (fruits et légumes) contiennent beaucoup moins d’éléments nutritifs. Ils sont aussi plus pauvres en vitamines et minéraux, mais plus riches en pesticides.

L’agriculture intensive pratiquée depuis quelques décennies, a « usé » la terre nourricière.

La plus grande calamité pour la santé, ce sont les aliments transformés dans lesquels on trouve de tout ce qui est mauvais pour la santé.

Que ce soit le jambon, le saucisson, pâté ou plat préparés, ils ont tous la particularité de contenir des sucres, des mauvaises graisses, des additifs et des colorants.

Tous ces produits, chacun sait qu’ils sont mauvais pour la santé, les médias le disent, mais en même temps ils en font la publicité.

Et puis, c’est tellement plus simple et rapide de manger ce genre de produits qui n’ont pas besoin de préparation et ne prennent pas de temps de préparation.

Pourtant, même la charcuterie, il est possible de la faire moins grasse, sans additifs ni colorants et leur goût est bien meilleur.

Les produits les plus pernicieux ce sont les « light ». Dites-vous que de light ils n’ont que le nom. Depuis que ce genre de produit existe il y a eu une augmentation du nombre de personnes obèses. Ce qui est mis dans le produit cru pour le transformer en light est bien pire pour la santé et la ligne.

Le paradoxe

Après la première guerre mondiale, les ménagères ont vu leur vie s’améliorer avec le réfrigérateur. Puis les différents appareils ménagers qui ont été créés ensuite. Il devenait possible de conserver plus facilement les denrées périssables comme le beurre, la crème ou la viande.

Dans le même temps les innovations industrielles ont allégé le travail manuel. Il s’est d’ailleurs quasiment réduit à zéro aujourd’hui. Maintenant ce sont des machines, des robots et des ordinateurs qui font les travaux les plus pénibles (sauf dans le bâtiment).

De ce fait la population est de plus en plus sédentaire. Le nombre de personnes qui souffrent d’obésité est en augmentation constante.
En même temps les médias se sont installés dans les foyers et font maintenant partie de nos vies. C’est aussi une raison de plus pour bouger moins.

C’est aussi un moyen de faire passer des messages. Et l’on sait que l’on y voit plus souvent des femmes minces que des femmes grosses. Cette image de la femme a influencé la vision générale de ce que doit être la femme alors que ça ne peut pas être. Chacun est unique avec un passé, une génétique une façon de vivre qui lui est propre. On ne peut pas ressembler à ces femmes pas plus qu’à sa voisine.

Tout ceci n’a amené que de la culpabilité chez les personnes en surpoids. Toutes ces personnes en surpoids n’ont alors qu’une idée, perdre le poids qu’elles ont en trop. Chaque année, plus de la moitié de la population fait au moins un régime. 75% des femmes pensent qu’elles ont du poids à perdre.

Des millions d’euros et de dollars sont dépensés chaque année pour mincir. Pourtant, le nombre de personnes en surpoids ne cesse d’augmenter.
Pourquoi hommes et femmes grossissent-ils, au détriment de leur santé alors qu’ils font tant pour maigrir ?

Les dernières études qui ont été faites montrent que plus de 90% des régimes échouent.
Les régimes ne tiennent pas compte du fonctionnement normal du corps, du métabolisme. Ils ne font que dérégler une machine (le corps) pourtant extraordinaire.

Le conseil du jour

Les nutritionnistes conseillent de prendre 30 mn pour manger. Je ne suis pas d’accord avec ce principe. Si vous n’avez qu’une pomme à manger vous n’allez pas la manger en 30 mn.

Par contre, ce qui est indispensable, c’est de mâcher. Mâcher encore pour que vos aliments soient prédigérés lorsqu’ils arrivent dans l’estomac.
Ainsi vous digérerez mieux et stockerez moins.

Je sais que ce n’est pas facile lorsque l’on a l’habitude d’ingurgiter les aliments tout ronds. C’est pourtant la première chose que vous devriez faire si vous voulez mincir.

Commencez par le faire sur votre première et dernière cuillerée pendant quelques jours. Puis sur 2 cuillerées, ainsi de suite jusqu’à mâcher correctement chaque bouchée.

Avez-vous pris conscience que votre surpoids n’est pas totalement de votre faute. Votre esprit est influencé par ce qu’il voit, ce qu’il entend. Tout ce que l’on veut que vous voyiez en fait partie même si les propos ne sont que mensonges.
Je vous souhaite bon appétit sans régime. Mangez sain !

Cet article est un article invité

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